Le logements, l’emploi, la tranquillité publique, le cadre de vie… Pour son deuxième mandat, le maire, David Bailleul, « remet le couvert » en assurant qu’il mettra tout en œuvre pour réaliser les 200 nouvelles propositions qui lui ont valu de garder la mairie en mars, sans augmenter les impôts.

Je dis ce que je fais, je fais ce que je dis. » La formule sonne bien. Mais dans la bouche de David Bailleul, si on s’en réfère à son premier mandat, elle ne résonne pas dans le vide. « Sur 200 propositions, j’en ai réalisé 156. J’ai repris celles qui n’ont pas été au bout.

Tout ça en sachant qu’en 2015, Coudekerque-Branche va perdre 600 000 € d’aides de l’État et en renouvelant l’engagement de ne pas augmenter les impôts.

Le logement figure parmi les priorités de la municipalité. Logique, lorsque l’on sait que la commune totalise 750 demandes par an et n’en satisfait que la moitié. « J’annonce la création de 100 logements par an, soit 550 – 600 logements au cours du mandat. » Histoire de montrer que son projet est tenable, l’élu l’accompagne de réalisations parmi d’autres en cours, comme autour de l’église Sainte-Thérèse. Là, dans l’écoquartier, la commercialisation de 109 logements a débuté. Toujours en centre-ville, les maisons face à la piscine du Boernhol ont été détruites. Le terrain « est prêt à accueillir le village des générations », un savant mélange de logements en accession à prix maîtrisés, de logements pour les seniors et d’autres en locatif classique.

Toujours d’actualité, la volonté de transformer le Vieux Coudekerque passe par la sortie de terre de 30 logements, rue Ferrer, et de poursuivre la réalisation de 88 autres, entre les rue du Gaz et la route de Bourbourg. Ce programme a connu deux temps d’arrêt. Le premier en raison de fouilles archéologiques, suite à la découverte de vestiges. Le second après un retour d’appel d’offres pas satisfaisant. Malgré tout, « les travaux sont bien avancés, la viabilisation est faite ». Toujours dans le Vieux Coudekerque, le déménagement de l’usine TCA dans la zone du Tonkin a libéré de la place pour 50 logements.

À l’autre bout de la ville, un autre grand projet se profile. « Un des principaux, avec de la place pour plus de 300 logements » du côté de la ferme des Jésuites.

 

L’emploi au travers du commerce local

– Une arcade commerciale : La ville possède toutes les maisons de la rue Voltaire, sauf deux. Une fois celles-ci achetées, la municipalité envisage de créer un petit collectif, « pas plus haut que les maisons », avec des commerces au rez-de-chaussée.

– Un incubateur d’entreprises : Coudekerque-Branche vient de racheter à l’État, lors d’une vente aux enchères, l’ancien bâtiment de la Direction départementale de l’équipement. Situé dans la zone du Tonkin, il était à l’abandon. Avec l’aide des structures de développement économique du Dunkerquois, David Bailleul entend le transformer en incubateur d’entreprises spécialisées dans les nouvelles technologies et la santé. Deux secteurs souvent propices à l’embauche.

– Une vitrine Internet : Une page numérique dédiée aux commerces de proximité est en cours de création

 

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