Comme les Grand-Synthois et les Saint-Polois, les Coudekerquois pourront bénéficier, dès 2015, d’une mutuelle à tarif préférentiel. La ville va lancer des démarches dans ce sens.

Prêts il y a déjà un bout de temps, les élus de Coudekerque-Branche ont temporisé avant d’autoriser David Bailleul, le maire, à démarcher les mutuelles santé. L’idée est de faire bénéficier les habitants de tarifs individuels les plus bas possible, grâce à l’effet de groupe.

Grande-Synthe et Saint-Pol ont déjà adopté ce système (notre édition du 28 octobre). En n’étant pas parmi les tout premiers, le maire a dans l’idée de faire jouer au maximum la concurrence entre les groupes d’assureurs.

 

« Pas de dépenses supplémentaires »

L’objectif visé est d’éviter que ceux dont les revenus dépassent le seuil donnant le droit à la couverture maladie universelle (CMU), mais ne sont pas suffisants pour se payer une complémentaire santé, « renoncent à se faire soigner », a souligné le maire, vendredi, lors du conseil municipal.

Cette politique n’entraînera « pas de dépenses supplémentaires pour la commune, qui joue le rôle de rassembleur ». Dans les faits, elle se contentera de consulter les complémentaires.

 

Une mairie vigilante

Trois communautés de voisins vigilants existent déjà à Coudekerque-Branche. Mais les élus ont décidé d’aller plus loin en s’associant à eux au travers du réseau Mairie vigilante. « C’est le moyen pour être aussi lanceur d’alertes », explique le maire. En journée, la mairie est parfois contactée par des habitants pour des signalements de faux agents EDF par exemple ou des comportements suspects. L’adhésion, de 2 400 € par an, permet d’être plus réactif en accédant à une plate-forme de collecte et de transmission de données, en lien avec la police nationale.

La participation au réseau n’empêche par la ville de poursuivre sa réflexion concernant l’installation de caméras de vidéoprotection. « L’investissement oscille entre 500 000 et un million d’euros, selon le nombre de caméras », chiffre David Bailleul, qui a « déjà des devis sur certains secteurs ».

Alors, histoire de bien cibler les secteurs à équiper, les services de la ville continuent d’étudier les retours de mains courantes de la police nationale et municipale.

 

Article de la voix du nord du 21 décembre 2014

Photo : Agir pour l’avenir

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