Le débat est lancé !
L’eau, que chaque Dunkerquois utilise au quotidien, pose en effet de multiples questions qui résonnent comme autant d’enjeux.
Comment s’assurer de la qualité de l’eau, qui, pour mémoire, n’est pas issue de notre territoire, mais de la région de Saint-Omer ? comment sécuriser cet approvisionnement, et protéger l’environnement des champs captants audomarois ? comment éviter le gaspillage ? comment, en recherchant la meilleure qualité, obtenir le meilleur prix pour chaque consommateur ? quelles sont les attentes des citoyens, qui ont des usages différents de l’eau en fonction de leur mode de vie, de leur composition familiale ? quelle est la meilleure gouvernance pour atteindre les objectifs, quelles doivent être les relations entre les acteurs publics (collectivités) et les acteurs privés (fournisseurs, délégataires), dans ce dossier ? Pour une ressource essentielle, de première nécessité, une gestion publique n’est-elle pas la meilleure des garanties ?
On le voit, ce « chantier » est vaste, et assez complexe, et notre groupe a l’intention d’y prendre toute sa place.
A l’heure actuelle, c’est un syndicat mixte (le SMAERD), qui gère l’alimentation en eau potable et industrielle, et en a confié l’exploitation à la Lyonnaise des Eaux. En octobre 2017, ce contrat arrivera à terme. C’est donc le bon moment d’ouvrir un débat communautaire.
Mais nous savons également qu’il s’agit de compétences, de savoir-faire spécifiques. La question de l’eau est étroitement liée à celles de santé publique, de bien être, d’hygiène, mais aussi au développement économique, à la maîtrise technologique ou à l’emploi.
En cas de gestion publique, il faudrait donc mesurer l’impact au sein de la Lyonnaise des Eaux et de ses salariés. Mais, il faut également mesurer ce que coûte à la collectivité la rémunération du délégataire. Chacun comprend ici, l’importance des enjeux.
