C’est un travail de l’ombre qui fait aussi partie de la mission des élus : imaginer l’avenir du territoire à long terme, dessiner ses grandes lignes directrices, préparer le terrain pour les générations futures… Ce travail est particulièrement au cœur des réflexions en cette fin d’année, qui voit la communauté urbaine se pencher sur le SCOT Flandre Dunkerque et sur le PADD.

Le SCOT, Schéma de cohérence territoriale, répond à des questions liées à l’équilibre entre les zones urbaines et rurales, les orientations du développement économique, de l’urbanisme, de l’habitat, des services publics… L’actuel Schéma date de 2007, il est donc nécessaire de le revoir.

Le PADD, projet d’aménagement et de développement durable, en est l’une des composantes. Il fixait deux grands objectifs voici 10 ans : développer la qualité de vie et construire une image plus valorisante, et exploiter les nombreux potentiels économiques du territoire. Un travail toujours d’actualité.

Pour faire simple, ces documents doivent coordonner l’action des et des autres pour ne pas faire n’importe quoi. Mais aujourd’hui, ces cadres ne doivent pas devenir des carcans. Les élus locaux n’en peuvent plus des schémas territoriaux que l’on impose, dont la lourdeur et la complexité paralysent l’action, et plus généralement, étouffent les initiatives.

Tout l’intérêt est de bien préparer l’avenir, sans perdre sa capacité d’agir, sans hypothéquer des perspectives. Les élus, par exemple, doivent aujourd’hui faire le maximum pour l’emploi et l’accueil des entreprises : à cet égard, SCOT et PADD doivent être des facilitateurs réactifs et non pas des freins. En revanche, il faut fixer des règles assez strictes pour que la population active du Dunkerquois ne se retranche pas perpétuellement dans l’arrière-pays, augmentant le nombre de véhicules sur les routes, et privant les villes centres de nombreuses ressources.

 

 

 

Partagez cet article, choisissez votre plate-forme !