A travers les Etats généraux de l’emploi local, de nombreuses politiques sont menées concrètement, et portent leurs fruits. Citons l’initiation à l’anglais et au néerlandais pour les enfants dès 5-6 ans, qui se généralisera en septembre prochain, et permettra de créer une cinquantaine d’emplois. Retenons aussi les bons seniors, afin que nos aînés découvrent l’intérêt et la facilité des emplois à domicile : 800 personnes en ont déjà profité !

Mais notre groupe, dans le sillage de son président David Bailleul, est également mobilisé pour un autre dispositif : l’approvisionnement des cantines scolaires en circuits courts. De quoi s’agit-il ? D’un défi très ambitieux, qui consiste à servir aux enfants scolarisés dans les écoles primaires de l’agglomération des repas composés de produits issus du territoire, et préparés dans des cuisines basées sur le Dunkerquois.

Enjeu supplémentaire : nous voulons que ces produits soient réalisés selon les principes de l’agriculture raisonnée. Non seulement pour des raisons de qualité des produits, mais aussi pour promouvoir l’emploi : en agriculture intensive, un homme seul peut s’occuper de 100 hectares ; en agriculture bio, la même surface nécessitera 50 emplois !

Notre collègue Eric Rommel a déjà développé ce concept, avec succès, à Loon-Plage. Notre ambition consiste à réussir à grande échelle, en construisant pour cela toute une filière : il s’agira en effet d’identifier les terres et les producteurs pour atteindre le niveau de production nécessaire ; il faudra ensuite tisser un réseau de cuisines centrales ; en parallèle, nous devrons recruter voire former celles et ceux qui, du champ à l’assiette, prépareront les repas de nos enfants. Nous imaginons même, à long terme, nous orienter dans cette direction pour les repas servis dans les CCAS ou livrés aux personnes âgées.

 

 

 

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