Alors que l’Etat s’était engagé à ce que la réduction des dotations, si difficilement supportables par les communes, ne durent que trois ans, elles ont été malgré tout poursuivies en 2016 et continueront encore en 2017, amenant la baisse non plus à 3 années mais à 5 années !

Cela a engendré, chaque année, une perte de recettes très conséquente pour toutes les communes, au premier chef la nôtre. Pour Coudekerque-Branche, aujourd’hui, ce sont 4 millions d’euros de dotations d’Etat qui ont disparu du budget communal, du fait de cette politique d’austérité auprès des communes imposée par le gouvernement.

Cela entraîne des situations très difficiles partout en France. Un rapport de l’association des Maires de France révèle que plus d’un tiers des communes sont aujourd’hui dans le rouge financièrement. Au sein de notre propre Communauté urbaine, deux communes ont dû être secourues, car dans l’impossibilité de faire face à des dépenses toujours plus importantes et à des recettes toujours plus faibles. L’Etat qui veut, dit-il, garantir une République forte pratique aujourd’hui une politique de non assistance à communes en danger. L’Etat pousse à la disparition des communes par fusion et la création d’entités nouvelles ou par leur intégration toujours plus grande dans les intercommunalités.

La décision de l’Etat de transférer nombres de compétences sans aucune contrepartie financière aux collectivités locales a entraîné, selon la cour des comptes, une baisse importante de l’investissement public des communes qui n’en ont plus les moyens : ce qui démontre par les chiffres que ces politiques n’organisent pas la reprise économique, ne favorisent pas l’emploi et en plus abîment les services au public.

Comme nous l’avons fait à différentes reprises, nous continuerons d’agir pour maintenir vaille que vaille l’indépendance et l’autonomie de Coudekerque-Branche malgré le coup dur financier qui continue.

Cette austérité qui nous est imposée est d’autant plus dramatique pour une ville comme la nôtre que les 2/3 du budget communal dépendent des dotations et des subventions extérieures, tandis que la collecte des impôts auprès des habitants ne représente qu’un tiers des recettes de la ville. Pourtant, pour les Coudekerquois, nous entendons relever ce défi toujours plus difficile et poursuivre notre action à votre service.

 

 

 

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