Tout le monde peut, à un moment de sa vie, avoir besoin d’une main tendue pour se relever. D’un coup de pouce pour se remettre en route. D’un soutien pour revenir en pleine lumière avec une activité professionnelle, le sourire aux lèvres et le regard fier et joyeux à la fois.

C’est pour cette raison que la municipalité avait souhaité mettre en place l’association Coud’pouce dès 2008. Cinq ans plus tard, nous ne pouvons que nous en féliciter, tant l’association n’a cessé de se développer et de démontrer son utilité. Rapidement, le dispositif a fonctionné et obtenu ses premiers résultats concrets.

Sous l’impulsion du président Laurent Vanrechem et de son équipe, et en parfaite coordination avec la Maison de l’Emploi, les contrats se sont multipliés pour des personnes souvent éloignées du monde du travail. Couturières, vendeuses, agents de tri ou de repassage, les métiers proposés sont variés et apportent à celles et ceux qui en bénéficient l’expérience et la confiance nécessaires pour se relancer. L’heure est aujourd’hui à la reconnaissance, éclatante et visible de tous. Cela a commencé par des défilés de mode.

Une telle réussite que Coud’Pouce est désormais associée à la Capitale régionale de la culture ! Cela prendra enfin une forme spectaculaire et chaleureuse avec les clichés du photographe chilien Manuel Lagos Cid, qui a saisi les employés de Coud’pouce en pleine action dans des endroits insolites. Mais Coud’pouce ne compte pas pour autant se reposer sur de quelconques lauriers.

L’insertion ne pardonne aucune pause dans l’action. C’est pourquoi l’association continue de travailler, en déployant 22 petits collecteurs intégrés au cadre de vie pour récupérer les vêtements, les chaussures et les jouets, afin de pouvoir donner une nouvelle vie à ces objets, sous leur forme d’origine, ou alors transformés en chiffons ou en… isolant automobile.

Bientôt, chaque Coudekerquois aura le réflexe de déposer ses sacs dans “L’habit box” de son quartier, apportant son écot à la création de sept emplois, dans la collecte et le traitement de ces textiles en tous genres.

Et dire que lorsque notre maire a porté ce projet au conseil municipal, certains (toujours les mêmes !) l’ont décrié et n’ont pas voté pour !

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