Avec le débat national que propose l’Etat, le gouvernement semble se souvenir que c’est la commune qui est le socle de la République, le lieu du débat citoyen (d’ailleurs c’est aux maires que l’on demande d’organiser les débats), le lieu de la proximité et du vivre ensemble.

Après les avoir critiqués, montrés du doigt, après leur avoir réduit depuis plusieurs années leurs ressources financières en baissant les dotations, après avoir transféré certaines de leurs compétences aux intercommunalités, nos dirigeants qui ont besoin maintenant d’organiser des actions de terrain redécouvrent ceux qui sont au quotidien sur le proximité, ceux qui sont ancrés dans la réalité, ceux qui font et qui ne sont pas seulement dans le discours : les maires !

Et comme d’habitude, comme pour la réforme récente des cartes d’identité et des passeports, les rythmes scolaires, la petite enfance, les nouvelles règles et normes en matière d’urbanisme, en termes d’emplois aidés, de fiscalité locale et de taxe d’habitation : les maires vont répondre présents. Cette fois pour permettre aux concitoyens d’être entendus et d’être écoutés sur leurs préoccupations quotidiennes.

Notre maire le dit régulièrement : très sollicité pour des sujets qui souvent ne dépendent pas des compétences communales mais d’autres organismes, il reste le seul interlocuteur de proximité et donc doit s’emparer de tous les sujets pour aider à les résoudre car « si ce n’est pas le maire qui le fait… », personne ne le fera !

Mais ce nouvel exemple démontre bien qu’il faut préserver les élus de terrain, préserver les communes. Elles sont comme l’air que l’on respire : on s’aperçoit qu’il est indispensable quand on vient à en manquer !

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