De nombreuses mesures promulguées en plein été, à la surprise générale des élus locaux par le gouvernement, marquent déjà une situation encore plus compliquée qu’elle ne l’était pour les mairies et collectivités locales.

Après les baisses massives de dotations de ces dernières années, les mesures supplémentaires pour réduire les marges de manœuvre des municipalités commencent à être lourdes à porter pour nombre d’entre-elles, en voici les principales conséquences :

  • Fin des contrats aidés (+ d’une centaine de milliers déjà pour cette année) ce qui va amener des dysfonctionnements lourds dans les villes notamment la nôtre. Certaines communes ont été contraintes de retarder de quelques jours la rentrée des classes.
  • La suppression en plein mois de juillet de dotations aux communes qui étaient déjà validées lors des budgets 2017, ce qui met en péril les financements de certains investissements nécessaires.
  • La suppression programmée de 70 000 postes dans la fonction publique territoriale pour l’année prochaine ce qui entraînera automatiquement une baisse de qualité des services à la population.
  • La loi « Nôtre » concernant le centre communal d’action sociale qui a entraîné la disparition partout en France de 5 600 CCAS et il nous a fallu à Coudekerque-Branche beaucoup de courage et d’abnégation pour réussir à maintenir le « Nôtre ».
  • Le coup de rabot de l’Etat au niveau des financements des programmes de politique de la ville où Coudekerque-Branche est directement concernée puisque nous avons le quartier du Petit Steendam qui émarge à ces dispositifs.
  • L’incertitude qui pèse au niveau de la compensation par l’Etat concernant la promesse de suppression de la taxe d’habitation. Il ne faudrait pas qu’une promesse du Président soit supportée financièrement par les communes car nombre d’entre-elles ne se relèveraient pas. C’est à l’Etat d’assumer cet engagement et de compenser euro par euro la suppression de la taxe d’habitation pour
    les ménages.

Si sur le littoral dunkerquois et à Coudekerque-Branche en particulier, nous sommes habitués aux fortes bourrasques, il n’en demeure pas moins, qu’à un moment donné, l’amoncellement des mesures défavorables va entraîner une situation inextricable.

Alors, la question se pose au gouvernement :

ON FAIT QUOI DEMAIN ?

 

 

 

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