À quelques mois des municipales, « La Voix du Nord » rencontre les maires pour dresser le bilan de leur mandat. À Coudekerque-Branche, David Bailleul a mené son deuxième mandat tambour battant, avec comme leitmotiv la défense de l’identité de la commune et la poursuite de la transformation de la ville.

Aucun observateur ne pourra dire que la ville n’a pas été transformée ! C’était mon engagement dès le premier mandat et il a été tenu.

David Bailleul, aux commandes de Coudekerque-Branche depuis 2008, a compté :

Sur les 200 promesses de ce dernier mandat, 90 % ont été réalisées. Et ce qui reste concerne des projets qui ont pris du retard, c’est lié à la conjoncture, mais ils seront faits.

À 46 ans, le maire sortant semble toujours aussi attaché à défendre sa commune, bec et ongles – « Mon parti, c’est ma ville », martèle à l’envi celui qui a grandi dans le Vieux Coudekerque et dont le visage apparaît sur les panneaux d’information de la ville.

Davantage que les réalisations en elles-mêmes, David Bailleul met en avant sa relation privilégiée avec ses administrés :

Les gens savent que lorsqu’ils m’interpellent, ils auront une réponse concrète et rapide.

Et d’ajouter :

Je ne vais pas me plaindre d’être autant sollicité ! Je mets tellement d’énergie à développer des outils de démocratie locale qu’il est normal qu’il y ait un retour des habitants.

 

En mars ? Suspense…

David Bailleul, qui est aussi vice-président à la communauté urbaine de Dunkerque, n’oublie pas « le redressement des finances de sa commune » et rappelle qu’il n’a pas augmenté les taux d’imposition. Mais il préfère retenir « les deux combats menés depuis 2014  : la fameuse part du gâteau (le rééquilibrage des dotations de la CUD aux communes) « et le combat homérique que j’ai engagé pour la restauration scolaire face aux grands groupes de restauration collective. »

L’étiquette de ville innovante (sur la biodiversité, le fleurissement, le guichet unique, la nature en ville, l’écoquartier, etc.), avec pas moins de dix-sept récompenses gagnées durant ce mandat ?

Un autre cheval de bataille, pour celui qui concède lire près de 70 magazines municipaux par mois (!) pour se tenir informé des bonnes idées qui fleurissent dans l’Hexagone.

C’est une veille que j’assure pour coller au plus près des attentes des habitants

, souligne-t-il.

Si l’on imagine mal qu’il ne se représentera pas en mars, David Bailleul laisse planer le suspense :

Un mandat, c’est six ans, pas cinq ans et demi. Je continue de travailler

 

 

Article de la voix du nord du 4 décembre 2019

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