En 2009, le conseil municipal des jeunes a suggéré de planter un arbre pour chaque naissance dans la commune. Cinq ans plus tard, on compte plus de 200 arbres fruitiers (un pour trois enfants) à la ferme Vernaelde, qui s’est lancée dans la production de confiture. Bientôt en rayons ?

Et si, dans quelques années, on trouvait des confitures estampillées Coudekerque-Branche dans les rayons du supermarché du coin, avec des ingrédients récoltés et transformés par la municipalité ? L’idée peut paraître saugrenue mais les pots de confiture préparés par la ferme Vernaelde existent bel et bien. Pour l’instant, il n’y en a que cinquante. C’est un peu juste pour remplir un étal mais la Ville a des projets.

« L’Intermarché du Vieux-Coudekerque s’est plus ou moins engagé à en proposer dans ses rayons », si les récoltes des années à venir le permettent, avance David Aernouts, directeur du pôle environnement à la Ville. « Il est aussi intéressé par des fruits ou des légumes. » Pour Alain Dalle, chef du magasin en question, ce serait comme « rendre un service. Notre but n’est pas de se faire de l’argent mais simplement leur donner un coup de main ». Ne serait-ce pas de la concurrence vis-à-vis des producteurs locaux ? Pas pour le maire David Bailleul : « Ces confitures, on les fait, mais on ne les vend pas nous-mêmes. » Autrement dit, pas question de faire des bénéfices sur ces produits. « Nous voulons impliquer les collectivités locales, développer les partenariats. » David Aernouts, lui, envisage de « créer une association pour promouvoir ces produits ».

 

Économique et pédagogique

La récolte de cette année a permis de produire une cinquantaine de pots de confiture (pommes, poires, prunes et même oignons et échalotes). Certains vont être utilisés dans les écoles de la ville, pendant les ateliers du cuisinier Paul Guilbert, qui a également participé à la confection des confitures.

Les enfants pourront les utiliser dans des recettes ou apprendre comment on fait des confitures. De la même manière qu’ils peuvent cueillir les fruits à la ferme Vernaelde, qui est « envahie par les demandes d’écoles de l’agglomération », à en croire David Aernouts, aussi bien pour ses cultures que pour ses animaux.

 

Article de la voix du nord du 02 octobre 2014

Photo Agir pour l’avenir

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