L’État a annoncé le début de la campagne de vaccination. Il s’agit là de la première période qui concerne les publics prioritaires (professionnels de santé, les résidents des EHPAD, les personnes de plus de 75 ans et les personnes à risques), qui passeront dans le Nord, tous par des établissements médicaux ou hospitaliers.

“Seuls deux centres ont été retenus pour tout le territoire du Dunkerquois, le CHD et Coudekerque-Branche, avec la Clinique de Flandre.”

“Je me réjouis de pouvoir compter sur un centre de vaccination dans notre commune mais pour que cette grande campagne de vaccination soit un succès, c’est surtout la deuxième phase qui sera déterminante, la phase grand public.”

C’est pour cela, que je milite activement depuis la fin de l’année, peut-être d’ailleurs l’un des premiers Maires de la région à le faire, pour que très vite les centres de proximité portés par les villes puissent ouvrir et apporter une solution de rapidité et de fluidité, comme nous avons pu le faire lors du lancement en août, du premier centre de dépistage grand public.

Cette deuxième phase arrivera nécessairement, car l’État n’aura pas d’autres moyens s’il souhaite toucher rapidement le plus grand nombre.

“Les maires auront un rôle essentiel à jouer dans la vaccination au plus grand nombre.”

L’État doit rompre avec une gestion sanitaire hyper centralisée et bureaucratisée qui ralentit les initiatives locales. La proximité, la réactivité, l’adaptation et l’inventivité ce sont les Maires partout en France qui les incarnent et la crise sanitaire le démontre tous les jours. C’est donc en partant des communes et des territoires que l’on apportera une réponse adaptée à la gestion de cette crise. Fort de cette logique, j’ai mobilisé toute mon énergie pour que Coudekerque-Branche soit prête et nous le sommes déjà !

Que ce soit en termes de locaux, de moyens de stockage réfrigérés, d’équipements et même de personnels médicaux, puisque des médecins de ville, que je remercie, ainsi que des médecins retraités, se sont portés volontaires tout comme les infirmières dans notre commune.

Nous répondrons donc présents, dès que l’État décidera d’ouvrir la vaccination au plus grand nombre. Pour ma part, je déplore que cette solution de proximité n’ait pas été le choix premier de ceux qui nous gouvernent, car avons-nous véritablement le temps d’attendre une vaccination grand public proposée dans plusieurs mois ?

L’avenir proche nous le dira !

 

 

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