Nous sommes prêts, mais l’État ne l’est pas. C’est en substance le message que notre Maire, qui s’est activé dès la fin décembre pour mettre en place la campagne de vaccination contre la COVID-19, nous délivre aujourd’hui.

Les élus locaux cherchent à aider, en ouvrant au plus vite des centres de vaccination, et se heurtent à de grandes difficultés pour obtenir des directives claires et une logistique efficace de la part de l’État.

Après l’affaire des masques où on apprenait plusieurs mois après qu’effectivement l’État n’en avait pas, puis le désordre du dépistage où nous avons pris les choses en main avec la collaboration d’un laboratoire et avons pu ouvrir, à Coudekerque-Branche, pour le grand public, le premier centre de dépistage début août, c’est la campagne de vaccination qui démarre de la même façon, impréparée comme celle des masques et des centres de dépistage.

A la lenteur coupable du démarrage, qui a vu monter au créneau de nombreux élus locaux, dont notre Maire David Bailleul, succède à présent la difficulté d’acheminement des doses… Nous agissons à l’échelon local et nous nous mobilisons car tout le monde a bien compris que la vaccination est le seul moyen de sortir de cette crise sanitaire.

C’est pour cela que, très vite, nous avons proposé au Préfet deux lieux différents, du personnel infirmier, du personnel médical et que nous nous sommes procurés en moins d’une semaine un super congélateur de laboratoire pouvant accueillir 15 000 doses. En quelques jours, car à l’échelle d’une commune, nous savons être réactifs, tout était prêt, sauf la logistique de l’État qui tarde encore aujourd’hui.

Coudekerque-Branche a néanmoins l’un des (peu nombreux) centres de vaccination sur le territoire du dunkerquois et de la Flandre intérieure avec la Clinique de Flandre, mais que de temps perdu alors que nous pouvions déjà avoir ouvert au moins deux centres de vaccination de proximité ! Le développement du nombre de centres sera le seul moyen de vacciner plus de monde, plus vite et en réduisant les délais.

Les élus locaux, habitués à être des couteaux suisses, ne peuvent pas entendre les excuses de l’État qui reconnaît du bout des lèvres des « lourdeurs administratives ». Ensemble, serrons nous les coud’ encore quelques temps, le vaccin est là et préfigure des jours meilleurs… à condition qu’il ne tarde pas.

Espérons qu’au sortir de cette crise, on se souviendra de tout cela !

 

 

 

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