La crise a montré toute la lourdeur dans notre pays d’un centralisme bureaucratique exacerbé. Les exemples sont légion : l’approvisionnement en masques, après que l’Etat a délaissé ses stocks et abandonné la filière de production française ; plus récemment la pénible campagne de vaccination, trop lente et hésitante ; sans oublier les mesures de confinement ou de couvre-feu, souvent contradictoires et incompréhensibles.

Heureusement, pendant ce temps, les collectivités ont su faire preuve d’agilité pour pallier ces carences, grâce à une action au plus près de leurs habitants, en particulier dans notre agglomération. Les masques ? Fabriqués sur place, par une armée de couturières ou à Coud’pouce. Les vaccins ? Injectés à tour de bras, avec efficacité, dans les structures médicales ou publiques, même si l’on regrette là aussi que l’Etat n’ait pas davantage fait confiance aux villes prêtes à ouvrir des centres supplémentaires. Les mesures ? Appliquées avec bon sens, pour ne pas rendre impossibles des conditions de vie déjà compliquées.

Les élections départementales de juin, un moyen d’agir pour vous à l’échelon local

Les élus locaux, élus de terrain, ont été durant toute cette période de crise sanitaire ceux qui ont pris soin des habitants. A l’échelle du territoire, ce rôle de rempart protecteur leur a été reconnu. Ce rôle, il est tenu dans les communes, dans l’agglomération, mais aussi dans les cantons du Département du Nord, où les politiques d’accompagnement sont prépondérantes (collèges, autonomie des séniors, aides sociales, etc).

Les prochaines élections des 20 et 27 juin seront pour les habitants l’occasion de rappeler leur confiance envers celles et ceux qui les servent et les protègent au quotidien, au plus près.

 

 

 

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