On n’a pas attendu que le chef de l’État nous le dise sur un ton grave pour en prendre conscience : cette rentrée draine son lot d’incertitudes et de questions. Pas totalement sortis de la crise sanitaire que l’actualité nous rattrape. Les fins de mois, déjà difficiles, se compliquent encore plus. L’inflation galopante, inédite depuis près de 40 ans, grève le budget des familles : alimentation, carburant, nous le constatons tous dans notre vie quotidienne, et nous partageons les mêmes inquiétudes sur les factures de chauffage à l’approche de l’hiver au regard des tensions sur le marché de l’énergie.

Les collectivités ne sont pas épargnées par ces doutes : les achats de gaz et d’électricité pèsent sur les finances des mairies, qui ne bénéficient pas du tarif réglementé ; les coûts augmentent pour leurs travaux, leurs achats, leurs matériaux ; les collectivités doivent aussi intégrer en cours d’année, depuis le 1er juillet, l’augmentation du point d’indice des fonctionnaires, sans compensation de l’État.

Ce contexte trouble se double de l’impact terrible de la guerre en Europe de l’Est, mais aussi des questions liées à l’urgence climatique, au sortir d’un été caniculaire qui nous a rappelé une fois encore la fragilité de notre planète et qui viendra impacter le coût de notre alimentation.

Par chance, notre territoire a aussi des atouts. Le bus gratuit est une alternative de transport efficace. Les villes maintiennent des tarifs accessibles pour la cantine, les crèches, les enseignements artistiques, etc. Une politique de plantation et de renaturation ambitieuse est menée depuis plusieurs années. L’arrivée de grandes entreprises va protéger l’emploi donc le pouvoir d’achat. Les jalons sont donc déjà posés sur le Dunkerquois pour surmonter les obstacles avec vous.

Nous avons aussi travaillé, durant l’été, à des solutions à proposer pour être les amortisseurs à l’échelon local de ces difficultés qui s’annoncent. Elles feront l’objet de décisions à venir.

 

Partagez cet article, choisissez votre plate-forme !