L’abandon par le gouvernement de la loi Grand âge a déçu les professionnels de la dépendance, qui espéraient une refondation d’un secteur en première ligne pendant la crise du Covid, et qui se prépare à l’arrivée des « papy-boomers » (qui ont aujourd’hui 70-75 ans).

Aujourd’hui, l’un des enjeux pour notre société, en plus de l’amélioration des structures d’accueil médico-sociales, réside dans la capacité à maintenir les séniors à domicile. Car il s’agit du souhait de la plupart d’entre eux, qui veulent conserver le plus longtemps possible leurs repères et une forme d’autonomie mais aussi l’attente des familles, qui ne souhaitent pas, pour des raisons affectives ou financières, devoir « placer » leurs parents ou grands-parents…

Une fois encore, le gouvernement serait bien inspiré de regarder ce qui se passe sur le terrain dans ce domaine. Car c’est à l’échelon local que la solution se trouvera, et se développe déjà.

On l’a vu durant la crise sanitaire avec la mise en place de services du type « SOS courses » par les municipalités et les CCAS, qui se sont pérennisés. Ce fut le cas aussi avec l’accompagnement et le transport pour faciliter la vaccination. Une commune comme Cappelle-la-Grande a lancé des navettes seniors. Et Coudekerque raisonne globalement, avec un dispositif « Bien vieillir chez soi », regroupant des aides pratiques (à domicile ou pour les soins) mais aussi administratives, tout en facilitant la construction de logements adaptés au 3e et 4e âge, dans des formules intergénérationnelles.

La solidarité, c’est dans la proximité qu’elle est efficace !

 

 

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