Rendre la communauté urbaine plus proche de ses habitants, plus solidaire, est une nécessité. Pour y parvenir, elle doit s’appuyer sur l’échelon de proximité par excellence : les communes.
La nouvelle gouvernance rassemblant les maires va dans ce sens. Mais il faut aller plus loin : la communauté urbaine ne peut faire l’économie d’une révision de sa politique de redistribution financière aux villes, d’autant plus lorsque celles-ci sont fortement impactées par le désengagement massif de l’Etat.
La CUD a la capacité de faire
Si la communauté urbaine de Dunkerque est, elle aussi, touchée par ces mesures drastiques, elle n’en reste pas moins l’une des plus riches par habitants de France, capable de ce fait de garantir à la fois la solidarité entre ses membres, tout en conservant sa qualité de service et un niveau d’investissement élevé.
La solidarité est une force ! Les habitants ne sauraient comprendre que persistent des disparités importantes entre les communes historiquement riches et leurs voisines en difficulté, alors que la dotation de solidarité communautaire a justement été créée pour réduire les inégalités. Or, sur les 43 millions d’euros versés dans ce cadre aux communes, trois villes bénéficient à elles seules de 85% des redistributions.
Une juste répartition du « gâteau »
Le budget 2015, le premier de ce mandat, que l’assemblée communautaire votera en cette fin d’année, doit déjà donner le ton d’un rééquilibrage nécessaire. Notre population, à qui l’on ne peut pas demander de mettre davantage la main à la poche, n’admettrait pas que le gâteau soit partagé entre quelques uns, tandis que d’autres se contenteraient des miettes.
Les différences ne se gèrent pas, elles se combattent !
