Notre territoire vient de traverser une période absolument inédite, avec une crise sanitaire ayant conduit à des mesures drastiques : confinement, déplacements sous conditions, fermeture des écoles et des commerces…

L’histoire récente donne raison à ceux qui militent pour la proximité depuis toujours

Nos collectivités, avec leurs maires et leurs élus, ont répondu présent, plus que jamais. Dans l’urgence, dès la mi-mars, ce sont en effet les communes, et la CUD, qui ont dû pallier les manquements de l’Etat, en redoublant d’énergie, de solidarité et d’inventivité. Quand une grande partie des structures ne répondaient plus, l’échelon local et l’échelon communautaire ont pris le relais avec efficacité. Et il faut pour cela remercier les élus mais aussi les agents.

Les masques sont devenus le symbole de l’inertie de l’Etat. Face à ces carences, les maires du Dunkerquois et le président de la Communauté urbaine ont pris les choses en main, connectés en permanence pour trouver des solutions et être au rendez-vous pour leurs habitants.

Avoir raison trop tôt

Il faudra continuer de l’être pour amortir les effets sociaux et économiques de cette crise. Les collectivités devront-elles, là aussi, prendre le relais ? Elles y sont prêtes ! En effet, la souveraineté économique ne se décrète pas, elle se construit. Et si l’Etat ne s’y attèle pas, nos territoires devront prendre le relais pour produire en France et produire Français.

Cela fait des années que David Bailleul et des membres de notre groupe militent pour produire davantage en France, réindustrialiser, faire en sorte que notre pays soit autosuffisant dans des domaines comme l’énergie, les médicaments, les produits sanitaires. Peut-être avons-nous eu raison trop tôt. Mais il ne faudra plus tarder à structurer ces productions « made in France ».

 

 

 

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